1. Définition
Le terme « illustration scientifique » est polysémique : il désigne à la fois le produit d'une pratique, la pratique le produisant et un domaine de pratique professionnelle et de recherche.
Comme produit, il s'agit d'une image qui vise à présenter et/ou représenter un objet de recherche scientifique, c'est-à-dire un objet tel qu'il est envisagé par le prisme spécifique d'une recherche. Par exemple, en biologie, un objet de recherche peut être d'étudier une protéine (objet) selon le rôle particulier qu'elle joue dans un mécanisme infectieux (objet scientifique), qui est lui-même spécifique, comme le virus de l'influenza responsable de la grippe (objet de recherche).
Comme pratique, l'illustration scientifique désigne l'ensemble des actions et des conventions mises en œuvre pour mobiliser et réaliser l'image. Le statut scientifique de l'illustration1 pose des contraintes particulières à sa production, qui varient selon les disciplines, les contextes et situations de réalisation, etc.
Comme domaine, l'illustration scientifique désigne l'ensemble des travaux qui visent à décrire et comprendre les deux premiers points : quelle est l'histoire de l'illustration scientifique, comment la définir, comment se pratique-t-elle etc. Ce domaine est par nature pluridisciplinaire et/ou interdisciplinaire2.
2. De l'anglais au français.
En français, le mot « illustration » tel qu'utilisé dans le cadre du terme « illustration scientifique » provient de l'anglais « illustration3 ». Comme explicité plus tôt, le terme, ici, possède deux sens :
Le sens « d'éclaircissement, explication »4 et, dans ce cadre, l'illustration désigne :
« (L')Action d'adjoindre une représentation graphique à quelque chose, généralement un texte, ou de représenter quelque chose sous une forme graphique afin de la compléter, de la rendre plus claire ou plus attrayante 5.»
Dans le sens de « dessin, figure, illustration destinés à éclairer, expliquer un texte »6 ou encore de « dessin, gravure, planche rehaussant un texte littéraire », elle désigne :
« (un) Objet concret ou mental mis en relation (sans idée de cause) avec quelque chose (thème, opinion, fait) et présenté à la fois comme différent et lié de manière pertinente à ce thème, cette opinion, ce fait 7. »
On voit ici le sens pluriel du mot : l'action de mise en commun d'une chose avec une autre (illustrer) et l'objet adjoint en lui-même (l'illustration).
3. Explication du concept
3.1 Des images utilitaires
Les illustrations scientifiques, considérées comme produits, se distinguent d'autres types d'images comme des images artistiques de par leur visée utilitaire. En science, on a d'abord considéré que :
« (...) pictures and aesthetic criteria in general were mere means to an end, whereas for artists they were ends in themselves8. »
Ce point de vue a exclu pendant longtemps les images scientifiques du domaine de l'histoire de l'art, discipline historique de l'étude des images. Cependant, à la fin du vingtième siècle, les illustrations scientifiques vont connaître un intérêt nouveau de la part de différentes communautés de recherche.
Au début des années quatre-vingt, les études ethnographiques de la pratique scientifique qui prennent en compte les inscriptions matérielles circulantes9 vont venir accentuer l'attention portée vers les formats visuels scientifiques 10. Si ces formats ne sont pas tous catégorisables comme illustrations, ces travaux émergents vont permettre de développer de nouveaux cadres pour leur étude et notamment pour la fabrique de ces dernières11,12.
L'intégration des représentations visuelles de science dans les études de laboratoire13 intervient à une période où la discipline de recherche en histoire est en pleine mutation : cette dernière va fournir un socle pour l'étude des illustrations scientifiques. James Elkins, historien de l'art, explique :
« Art history is centrally positioned in this emerging field because it possesses the most exact and developed language for the interpretation of pictures.14 »
Ces apports vont constituer une base pour intégrer l'étude des images dites informationnelles15, techniques16 ou épistémiques17 dans lesquelles s'inscrivent les illustrations scientifiques.
3.2 Un statut scientifique
Pour les historiens de l'art et des théoriciens de l'image, la question principale concerne d'abord la distinction du statut d'image scientifique vis-à-vis de l'image artistique :
« (...) What are the conditions under which objects become visible in culture, and in what manner are such visibilities characterized as "science" or "art?" 18 »
Il apparaît sur la base de ces études, qu'en tant que produit ou pratique, l'illustration scientifique n'est pas toute image réalisée dans le cadre d'une recherche scientifique, mais bien un type de format visuel dont le statut est défini par :
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des visées particulières
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des fonctions que revêtent le format
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des usages qui s'y rapportent (tant au sens de leur utilisation en soit contexte de mobilisation que des usages entendus comme us-et-coutumes)
Ces différents points cadrent la façon dont les formats visuels scientifiques sont produits et ce qui peut leur donner le statut d'illustrations scientifiques19.
Dans ce cadre, il est nécessaire de différencier les illustrations scientifiques à destination du grand public, notamment les « vues d'artistes », des schémas tracés à la volée dans les journaux de bord de laboratoires. Ces formats visuels sont alors moins des illustrations qu'une matière à penser. Elles se différencient aussi des figures publiées dans les articles scientifiques et, selon les lectures, de celles qui en sont éventuellement extraites pour être consacrées dans d'autres contextes qui les érigent, selon les modalités, en quasi œuvre d'art20 :
« Sur les grilles de l'Institut de recherche (...), certaines des images produites en laboratoire se retrouvent tirées en grand format : colorées pour l'occasion, elles montrent aux passants un monde invisible sous un régime spectaculaire. Malgré les textes didactiques qui les accompagnent, ces formats visuels apparaissent, dans une certaine mesure, analogues aux photographies exposées sur les grilles du jardin du Luxembourg à Paris : ce sont des captures d'un moment clé, qui mobilisent toute la puissance du pouvoir évocateur des images par un travail à peine dissimulé de leur expressivité. A contrario, en laboratoire, ces images ne sont jamais figées, elles ne sont pas l'objet d'une contemplation esthétique qui se suffit à elle-même.21 »
4. Problématisation : de l'image statique contemplative au dispositif visuel opérable
4.1 Une mimesis
Si on s'intéresse à la démarche de l'illustration scientifique autant qu'à ses régimes stylistiques – du XVIème siècle où la science « est devenue extravagamment visuelle22 » jusqu'au XXème siècle – les illustrations scientifiques s'inscrivent dans une entreprise de représentation dite naturaliste. Cela signifie qu'elles cherchent, selon les termes de Adam Mosley :
« (...) the generation, through means such as linear perspective, chiarascuro, trompe l'oeil and photography, of images that mimic or capture an aspect of the visible world.23 »
Cette visée d'imitation de l'illustration scientifique fait d'elle une représentation au sens de mimésis : elle est sensée restituer le réel avec comme critère principal la fidélité, notamment graphique, du format à l'objet qu'elle doit illustrer et qui a été observé.
4.2 Des régimes épistémologiques et visuels
Néanmoins, cette approche de l'illustration scientifique n'exclue pas pour autant les partis-pris, qu'ils soient stylistiques et/ou conceptuels24. Ainsi l'approche naturaliste n'évacue pas l'expressivité des images, qui en science repose sur des conventions variant selon les époques, qui redéfinissent les critères de leur réalisme.
« Like the photographs of the nineteenth century, Hunter's figures carry the stamp of the real only to eyes that have been taught the conventions (e.g., sharp outlines versus soft edges) of that brand of realism.25 »
« (...) naturalism need not to be coupled with the anxiety of distortion and the rejection of aesthetics.26 »
Dans leur ouvrage Objectivité27, Lorraine Daston, historienne des sciences, et Peter Galison, physicien et philosophe des sciences, montrent l'enchainement diachronique des régimes qui président à la production de représentations scientifiques, tant en termes de valeurs scientifiques que de procédés graphiques.
Au XVIIIème siècle, dans son régime « plus vraie que nature », l'illustration scientifique cherche à concentrer en un spécimen les attributs idéaux de tous les spécimens de son type, autrement dit à évacuer l'aléatoire, l'accidentel, pour réaliser un archétype. L'entreprise elle-même comporte des nuances :
« These early atlas makers, while proud of their interpretive skills, did not all interpret the notion of "truth to nature" the same way. The words typical, ideal, characteristic, and average are not precisely synonymous, even though they all fulfilled the same standardizing purpose.28 »
Au cours du XIXème siècle, les scientifiques consacrent à la machine la vertu de l'objectivité scientifique. Ils cherchent à éviter l'abstraction délibérée du précédent régime, recourant pour ce faire à des enregistrements mécaniques. C'est le régime de l'objectivité mécanique.
Plus tard, en réaction à ses deux prédécesseurs et à une période faisant fi des inscriptions graphiques, le régime de l'objectivité devient celui du jugement expert. Il s'agit d'assumer que l'interprétation est constitutive de l'image de science et de concilier objectivité et subjectivité en les considérant comme complémentaires. Cette valorisation recourt à différents formats de production d'observation voués à dialoguer, comme l'association, dans les Atlas, d'une photographie et d'un schéma guidant la lecture des formes à identifier dans l'image29.
Quel que soit leur régime, l'appellation « illustration » pose problème30 pour refléter la réalité de l'image scientifique qui, bien souvent, n'est pas subordonnée au texte mais constituante elle-même du contenu scientifique. Sur ce point, le cas des Atlas scientifiques fait figure d'exemple :
« Indeed, to call them "illustrations" at all is to belie their primacy, for it suggests that their function is merely ancillary, to illustrate a text or theory. Some early astronomical atlases do use the figures as genuine illustrations, to explicate rival cosmologies. But in most atlases from the eighteenth century on, the pictures are the alpha and omega of the genre.31 »
4.3 De la mimésis à la visualisation
Au cours des années quatre-vingt-dix, le développement des travaux sur la question des images de science vient interroger et tenter « d'exorciser32 » l'image scientifique de la mimesis.
Il faut noter que, comme un présage, l'intérêt pour les formats visuels de science, dont font partie les illustrations, démarre justement par un regard sur leur potentiel pratique et leur rôle constitutif du savoir. L'historien Martin J. S. Rudwick, en 1976, publie un article fondateur qui s'intéresse précisément aux formats visuels comme partie prenante de l'élaboration d'un langage visuel pour la recherche en géologie. Cette notion de système langagier qui outille l'observation et la communication scientifique préfigure le glissement de l'étude des formats visuels scientifiques comme représentation relevant de la mimesis à leur étude comme pratique de visualisation 33.
On constate que la relation présumée entre objet et image scientifique évolue. Ce tournant va permettre d'aller de l'étude des représentations scientifiques (statiques, on étudie les images dans leur rapport représentationnel de ressemblance aux objets d'étude) vers l'étude de l'imagerie et de la visualisation technoscientifique34 (dynamique, on s'intéresse aux pratiques qui permettent de produire ces images mais aussi de les mobiliser activement au cours des recherches). Autrement dit :
« Turning toward the study of scientific imaging and visualizations means to focus on the epistemic practices of the production, interpretation, and use of scientific images.35 »
4.4 Des images opérationnelles
Dans le prolongement de cette reconceptualisation des images et, dans une certaine mesure, des illustrations, des travaux se saisissent dans les années 2010 de la notion de diagramme pour repenser l'iconicité des images scientifiques non plus comme une ressemblance « naïve »36 des images avec leurs objets, mais comme une relation particulière tissée entre formats visuels et objets, que ceux-ci soient observables, concrets, abstraits, inaccessibles aux sens non instrumentés.
La notion d'images opérationnelles vient agrandir le champ d'étude des formats visuels et, par-là, de l'illustration scientifique, invitant à considérer les images comme outils. Ces médiums participent d'un dispositif et confirment que l'illustration scientifique ne se cantonne pas à valoriser ou accompagner un texte mais puisse, d'autant plus à l'ère des humanités numérique, agir comme média.37
« (...) there is something new in the way that the scholars of operative images approach the topic of mediation, which has to do with a deeper recognition of the active dimension of images and media.38 »
Estelle CHAILLAT, Docteure, Chargée de médiation scientifique au Centre Borelli (UMR9010)
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Dondero, Maria-Giulia, « L'image scientifique : de la visualisation à la mathématisation et retour », Actes Sémiotiques, (n°112), 03/2009, ([en ligne]{.ul}, consulté le 15/04/2025) ↩
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Coopmans, Catelijne & Vertesi, Janet, (Éds.) Representation in scientific practice revisited, Cambridge, Massachusetts, The MIT Press, 2014 ↩
-
« Illustration » [en ligne], CNRTL, Etymologie, [https://www.cnrtl.fr/etymologie/illustration]{.ul}, (en ligne, 14/04/2025) ↩
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« Illustration » [en ligne], CNRTL, Etymologie, [https://www.cnrtl.fr/etymologie/illustration]{.ul}, (en ligne, consulté 14/04/2025) ↩
-
« Illustration, B, 2. » [en ligne], CNRTL, [https://www.cnrtl.fr/definition/illustration]{.ul}, (en ligne, consulté le 14/04/2025) ↩
-
« Illustration » [en ligne],, CNRTL, Etymologie, [https://www.cnrtl.fr/etymologie/illustration]{.ul}, (en ligne, 14/04/2025) ↩
-
« Illustration, C, 1. » [en ligne], CNRTL, [https://www.cnrtl.fr/definition/illustration]{.ul}, (en ligne, consulté le 14/04/2025) ↩
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« Les images et les critères esthétiques en général étaient des moyens dédiés à une fin, quand les pour les artistes, elles étaient une fin en soi. » nous traduisons, Jones, Caroline. A. & Galison, Peter, (Éds.). Picturing science, producing art, New-York, Routledge, 1998, p.4 ↩
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Latour, Bruno & Woolgar, Steve. Laboratory life : The construction of scientific facts, Princeton, New-Jersey, Princeton University Press, 1986 ↩
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Chaillat, Estelle, Métamorphoses diagrammatiques et rythmes expérientiels : la pratique visuelle des scientifiques dans l\'analyse de données en virologie, Gif-sur-Yvette, Université Paris-Saclay, (Thèse de Doctorat), 2024 ↩
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Fyfe, Gordon & Law, John, « Introduction : On the Invisibility of the Visual », The Sociological Review, Vol.35, 05/1987 ↩
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Pauwels, Luc, Visual cultures of science : rethinking representational practices in knowledge building and science communication, Hanover, N.H, Dartmouth College Press : University Press of New England, 2006 ↩
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Michael, Lynch, & Woolgar, Steve, (Éds.) Representation in scientific practice, Cambridge, Massachusetts, The MIT Press, 1990 ↩
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« L'histoire de l'art est centrale dans ce champ émergent car elle possède le language le plus exact et développé pour l'interprétation des images. » nous traduisons, Elkins, James, « Art History and Images That Are Not Art », The Art Bulletin, Vol.77, (n°4), 12/1995, p.555 ↩
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Elkins, James, The Domain of Images, New-York, Ithaca, Cornell University Press, 1999 ↩
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Bredekamp, Horst, Dünkel, Vera & Schneider, Birgit (Eds.) The Technical Image : A History of Styles in Scientific Imagery, Chicago, The University of Chicago Press, 2015 ↩
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Smets, Alexis & Lüthy, Christoph, « Words, Lines, Diagrams, Images : Towards a History of Scientific Imagery, Early Science and Medicine, Vol.14, (1-3), 2009, p.399 ↩
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« (...) Quelles sont les conditions par lesquelles les objets deviennent visibles dans la culture et de quelle manière ces visibilités sont-elles caractérisées comme "science" ou comme "art" ? » nous traduisons, Jones, Caroline. A. & Galison, Peter, (Éds.). Picturing science, producing art, New-York, Routledge, 1998, p.1 ↩
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Chaillat, Estelle, Métamorphoses diagrammatiques et rythmes expérientiels : la pratique visuelle des scientifiques dans l\'analyse de données en virologie, op.cit ↩
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Bigg, Charlotte, « 4686, ou comment lire l\'image scientifique », dans Alloa, Emmanuel, Penser l\'image III: Comment lire les images ?, Paris, Les Presses du Réel, 2017, p.283-308 ↩
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Chaillat, Estelle, Métamorphoses diagrammatiques et rythmes expérientiels : la pratique visuelle des scientifiques dans l\'analyse de données en virologie, op.cit., p.3 ↩
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« (...) depuis que la science est devenue extravagamment visuelle durant le seizième siècle, les images ont fourni pléthores de disciplines avec leurs objets de travail », nous traduisons, Daston, Lorraine, « Beyond Representation », dans Coopmans, Catelijne & Vertesi, Janet, (Éds.) Representation in scientific practice revisited, Cambridge, Massachusetts, The MIT Press, 2014, p.321 ↩
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« (...) la génération, par des moyens comme la perspective linéaire, le chiaroscuro, le trompe l'œil et la photographie, d'images qui imitent ou capturent un aspect du monde visible. » nous traduisions, Mosley, Adam, « Objects, texts and images in the history of science », Studies in History and Philosophy of Science, Vol.38, (2), 06/2007, p.292 ↩
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Renon, Anne-Lyse, Design et esthétique dans les pratiques de la science. Paris, École des hautes études en sciences sociales, (Thèse de Doctorat), 2016 ↩
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« Comme les photographies du dix-neuvième siècle, les figures de Hunter portent le sceaux du réel seulement pour les yeux qui ont appris les conventions (e.g. contours pointus versus angles doux) de ce type de réalisme. » nous traduisons, Daston, Lorraine & Galison, Peter, « The Image of Objectivity », Representations, Vol.40, 1992, p.93 ↩
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« (le) naturalisme n'a pas besoin d'être associé à l'anxiété de la distorsion et au rejet de l'esthétique » nous traduisons, Ibid. ↩
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Daston, Lorraine & Galison, Peter, Objectivité, Dijon, les Presses du Réel, coll. « Fabula », 2012 ↩
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« Les premiers fabricants d'atlas, bien que fiers de leurs compétences interprétatives, n'interprétèrent pas tous de la même façon la notion de "vraie d'après nature". Les mots typique, idéal, caractéristique et standard ne sont pas parfaitement synonymes, bien qu'ils aient tous rempli le même role de standardisation. » nous traduisions, Ibid, p.428 ↩
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Loc.cit. ↩
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Baldasso, Renzo, « The Role of Visual Representation in the Scientific Revolution : A Historiographic Inquiry », op.cit. ↩
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Daston, Lorraine & Galison, Peter, « The Image of Objectivity », op.cit., p.86 ↩
-
Daston, Lorraine « Beyond Representation » op.cit., p.320 ↩
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Burri, Regula Valérie & Dumit, Joseph, « Social Studies of Scientific Imaging and Visualization », dans Hackett, Edward J., Amsterdamska, Olga, Lynch, Michael, & Wajcman, Judy, The handbook of science and technology studies, (3. ed). Cambridge, Massachusetts, The MIT Press, 2008, p. 297-317 ↩
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Nous traduisons, Perrotta, Manuela, « The Study of Technoscientific Imaging in STS », Tecnoscienza -- Italian Journal of Science & Technology Studies, Vol.3, (2), 2012, p.163-176 ↩
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« Se tourner vers l'étude de l'imagerie et des visualisations scientifiques signifie se concentrer sur les pratiques épistémiques de production, d'interprétation et d'usage des images scientifiques », nous traduisons, Ibid., p.165 ↩
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Alač, Morana, Handling digital brains : A laboratory study of multimodal semiotic interaction in the age of computers, Cambridge, Massachusetts, The MIT Press, 2011, p.28 ↩
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Chaillat, Estelle, Métamorphoses diagrammatiques et rythmes expérientiels : la pratique visuelle des scientifiques dans l\'analyse de données en virologie, op.cit. ↩
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« (...) il y a quelque chose de nouveau dans la façon qu'ont les universitaires de l'approche des images opérationnelles d'approcher le sujet de la médiation, chose qui a à voir avec une reconnaissance plus profonde de la dimension active des images et du média » nous traduisons, Hoel, Aud Sissel, « Operative Images. Inroads to a New Paradigm of Media Theory », dans Feiersinger, Luisa, Friedrich, Kathrin & Queisner, Moritz, Image -- Action -- Space : Situating the Screen in Visual Practice, Berlin, de Gruyter, 2018, p.11-27 ↩